Le foncier constructible vers une asymptote et de nouveaux besoins en matière d’ingénierie foncière.

  •  Le foncier constructible vers une asymptote et de nouveaux besoins en matière d’ingénierie foncière.
  • Lutte contre l’artificialisation des sols : la loi Climat et Résilience de 2021 vise une sanctuarisation progressive du foncier agricole, naturel et forestier.
  • Moins de consommation de nouveau foncier à l’état brut et davantage de recherche des espaces vides horizontalement et verticalement, ainsi qu’au recyclage des immeubles et des terrains.
  • Comme toute ressource ayant une forte demande et à quantité limitée, la pression foncière pourrait s’accentuer et l’interventionnisme publique s’intensifier. Construire sur des terrains présentant un passif (pollution, fondations, …), étroits et/ou imbriqués, tendrait vers une complexité accrue et le besoin de nouveaux outils techniques, juridiques et financiers. 
  • La forme urbaine ne serait pas pour autant figée, les mécanismes de transfert entre zone constructible et non-constructible après renaturation des sols pourraient se multiplier notamment pour tenir compte des effets démographiques et économiques conjugués aux risques naturels ; se pose la question de la modélisation des flux et de l’échelle de ces transferts, intra ou extraterritoriaux ainsi que du maillage administratif.